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Parlons peu, parlons AGEC ! La loi anti-gaspillage a pour ambition de transformer notre modèle de production et de consommation linéaire (produit, consommer, jeter) en un modèle circulaire afin de limiter les déchets et préserver les ressources naturelles. Quelles sont les mesures prévues ? Quelles solutions pour lutter contre le gaspillage ? Regardons ça de plus près, SCOP3 fait le point sur la loi AGEC !
Selon l'agence de la transition écologique (ADEME) , la France a produit 342 millions de tonnes de déchets en 2018, soit 5.1 tonnes par habitant. La loi anti-gaspillage pour l'économie circulaire a pour objectif de diminuer drastiquement ces chiffres en transformant notre système en profondeur. Pour ce faire, le texte de loi, composé de 130 articles, intègre des mesures destinées à réduire les déchets et préserver la biodiversité et le climat.
La loi fixe des objectifs ambitieux de réduction des déchets, de réemploi et de recyclage. Parmi eux, la réduction de 15% des déchets ménagers par habitant et de 5% des déchets issus d'activités économiques d'ici à 2030. Elle prévoit également la fin de l'utilisation de plastique à usage unique d'ici à 2040.
Les différentes mesures prévues par la loi incitent les consommateurs et entreprises à consommer et produire de manière plus éco-responsable, durable et respectueuse de la planète. Elles s'articulent autour de 5 axes principaux :
Le réemploi, kezako ? Le réemploi fait référence à toute opération par laquelle des substances, matières ou produits qui ne sont pas des déchets sont utilisés de nouveau pour un usage identique à celui pour lequel ils avaient été conçus.
Dans la lutte pour la réduction des déchets, la priorité doit être donnée à la prévention des déchets : ainsi le réemploi doit être privilégié avant le recyclage. C'est d'ailleurs pour encourager le réemploi qu'un fonds de financement destiné aux structures œuvrant sur ce sujet (recycleries, ressourceries...) a été créé dans le cadre de la loi AGEC.
Un décret incite également les marchés publics à privilégier la filière du réemploi dans les commandes publiques. L'objectif ? Assurer l'exemplarité du secteur en obligeant les acheteurs publics à acquérir entre 20% et 40% de fournitures et équipements issus du réemploi ou fabriqués avec des matières recyclées.
Acheter des équipements issus du réemploi plutôt que des équipements neufs a un réel impact positif sur l'environnement. S'équiper avec de la seconde main permet d'éviter les émissions de CO2 liées à l'extraction des matières premières et à la production de nouveaux équipements.
Si le secteur public a effectivement un rôle à jouer, il est également primordial que les entreprises du secteur privé prennent conscience de l'impact positif du réemploi quand on sait que chaque année ce sont 2.4 millions de tonnes d'équipements de bureaux qui sont jetés.
SCOP3 est une plateforme digitale qui met en relation les acteurs économiques (entreprises, collectivités, associations) qui ont décidé de ne plus jeter ce qui est encore en état avec ceux qui ont décidé de ne plus acheter neuf. A travers une interface simple et intuitive, ils peuvent acheter, vendre et donner des équipements professionnels de seconde main (mobilier de bureau, outillage, informatique, électroménager).
En favorisant le réemploi et en encourageant les entreprises à adopter des modes de consommation plus responsables, l'activité de SCOP3 s'inscrit dans la loi AGEC et participe à la lutte contre le gaspillage.
"SCOP3 apporte une solution aux dispositions de la loi AGEC. En tant que plateforme du réemploi, SCOP3 réinvente les modes de consommation des professionnels en proposant des équipements de seconde main de qualité et à moindre coût. Nous travaillons pour une économie circulaire qui répond aux enjeux de solidarité et de respect de l’environnement."